Apprendre une langue c’est avant tout apprendre une culture, c'est-à-dire une manière propre à un locuteur de penser et de partager de l’information. Eh oui, on ne réfléchit pas de la même manière selon les pays et les langues !
Apprendre une langue c’est avant tout apprendre une culture, c'est-à-dire une manière propre à un locuteur de penser et de partager de l’information. Eh oui, on ne réfléchit pas de la même manière selon les pays et les langues !
Vous ne me croyez pas ? Pensez au français par rapport à l’anglais avec cet exemple : Une balle rouge → A red ball.
Ça vous semble rien, mais ça en dit beaucoup sur la pensée des français et des anglais dans la manière de concevoir une phrase, une requête, une question, … Tout est culture, je vous le dis ! Se plonger dans la culture anglais (films, musiques, littérature) est d'ailleurs l'une des meilleures manières de progresser en anglais.
Et parlant de culture, je vous propose de checker mon top 5 du meilleur du 7ème art américain pour apprendre l’anglais.
On commence en grande pompe avec ce qui est pour moi le meilleur film en noir et blanc : Manhattan. C’est le chef d’oeuvre de Woody Allen. Réalisé en 1979, il met en scène Diane Keaton et Woody Allen lui-même (j’adore quand il joue dans ses propres films).
Comme un bon classique de Woody Allen, on retrouve les ingrédients qui font son style : l’homme désabusé, perdu dans le vide intersidéral, et la femme amoureuse des défauts de cet homme. On sent que Woody veut décharger de ses propres expériences et de ses fantasmes.. En tout cas, on s’en lasse pas de voir et revoir Manhattan avec sa dernière scène mythique.
Voici en quelques lignes son histoire :
Scénariste de télévision, Isaac Davis (joué par Woody Allen) est un homme désabusé et angoissé. À 42 ans, sa vie professionnelle le laisse insatisfait. Aussi passe-t-il le plus clair de son temps à écrire et réécrire son roman.
Sa vie privée est plus que chaotique. Sa deuxième épouse (Meryl Streep), qui l’a quitté pour une autre femme, est sur le point de publier son autobiographie où Isaac tient une bonne place. Il fréquente aussi Tracy, une jeune fille de 17 ans (Mariel Hemingway) avec laquelle il ne se voit aucun avenir.
La situation se complique lorsque Yale (Michael Murphy), son meilleur ami, lui présente sa maîtresse, Mary (Diane Keaton), dont Isaac ne tarde pas à tomber amoureux.
En deuxième position on retrouve le maître des scénarios déjanté : je veux bien parler de Quentin Tarantino ! C’est avec Pulp Fiction que le réalisateur a fait sa place dans le paysage cinématographique au début des années 90.
Palme d’Or, Oscar, Tarantino mélange violence et humour, fait de nombreuses références à la culture populaire, et (c’est ce qui fait sa patte) utilise la technique de narration non linéaire. C’est-à-dire qu’il entremêle plusieurs histoires, plusieurs personnages, pour qu’à la toute fin, tout s’entremêle.
Ça va être compliqué de résumer toute l’histoire de Pulp Fiction, mais dans les grandes lignes ça donne ça :
Deux amoureux paumés s'apprêtent à prendre d'assaut le tiroir-caisse d'une cafétéria. Non loin d'eux, deux consommateurs boivent tranquillement leur café. Par malheur pour les apprentis truands, il s'agit de Vincent et de Jules, des tueurs professionnels dont la vie est une longue course d'obstacles, particulièrement ces derniers temps. Prié par Marsellus, un caïd, d'accompagner son épouse Mia au restaurant, Vincent s'exécute, allant jusqu'à participer à un concours de danse. Plus tard, victime d'une overdose, Mia s'effondre sous ses yeux. De son côté, en cavalant après Butch, un boxeur indélicat, Wallace s'est mis dans de beaux draps...
On ne peut pas échapper à Spielberg dans un top 5 de films américains. J’ai bien réfléchi et Sauvez le soldat Ryan est clairement un chef d’oeuvre qu’on ne peut pas oublier.
Si intense, il est dans les premiers à retracer l’horreur de la guerre comme si on y était. La reconstitution très réaliste du débarquement de Normandie est l'un des points forts du film !
On se demande tout au long du film “Mais pourquoi?!?”
Et on n’est pas les seuls à se la poser :
Le du 6 juin 1944, durant les opérations du débarquement allié, trois hommes, tous dénommés Ryan et appartenant à la même fratrie de quatre frères, meurent au combat.
Le dernier frère, le soldat James Francis Ryan, fait partie de la 101e division aéroportée américaine, parachutée sur le Cotentin en plein territoire ennemi et dont on est sans nouvelles.
Informé de ces événements, le chef de l'État-major des États-Unis missionne le capitaine Miller de retrouver Ryan et, s'il est encore en vie, de le ramener sain et sauf afin de le faire rapatrier.
L'expédition de secours part alors à sa recherche à travers le bocage normand, au gré des combats contre les troupes allemandes qui tentent de résister coûte que coûte à l'avancée alliée. Au fil de leur quête, et après avoir perdu successivement plusieurs hommes durant l'accomplissement de leur mission, certaines questions se posent à Miller et à ses camarades, qui deviennent amers et désillusionnés : arriveront-ils à retrouver ce Ryan en vie parmi le carnage qui sévit autour d'eux ? Mais surtout : la vie du soldat Ryan vaut-elle de risquer la leur ?
On ne peut pas passer à côté de la très connue famille Corleone, une des plus grandes familles de la mafia. On ne peut pas passer à côté des deux grands acteurs qui sont Marlon Brando (le patriarche Vito Corleone) et Al Pacino (Michael Corleone).
J’ai longtemps hésité à citer Citizen Kane comme meilleur film gangster, et puis c’est le coeur qui a parlé car l’histoire est trop passionnante :
En 1945, à New York, les Corleone sont une des cinq familles de la mafia. Don Vito Corleone, "parrain" de cette famille, marie sa fille à un bookmaker. Au même moment, il refuse une association dans le trafic de drogue avec Sollozzo, " parrain " de la famille Tattaglia, propose à Don Vito. Pourtant un de ses fils, Sonny, y est favorable.
Du coup, pour traiter avec Sonny, Sollozzo tente de faire tuer Don Vito, mais celui-ci en réchappe. Michael, le frère cadet de Sonny, recherche alors les commanditaires de l'attentat et tue Sollozzo et le chef de la police, en représailles.
Michael part alors en Sicile, où il épouse Apollonia, mais celle-ci est assassinée à sa place. De retour à New York, Michael épouse Kay Adams et se prépare à devenir le successeur de son père...
J’adore la science-fiction et Retour vers le Futur c’est le grand classique du genre. Si vous êtes un peu geek au fond de vous (ou beaucoup), vous avez adoré ce film.
Ce que j’aime par dessus tout, c’est les détails qu’on ne voit pas au premier visionnage. L’histoire a été si bien réfléchie qu’elle cache des subtilités de l’espace temps. Par exemple, un centre commercial du nom des “Pins jumeaux” (Twin pines mall) devient “Pin seul” (Lone pine mall) après que Marty McFly ait déraciné un arbre en retournant dans le passé..! Oui il faut l’oeil !
Je vous résume que le premier épisode de la trilogie pour ne pas vous spoiler la suite :
En 1985 (la date est importante) le jeune Marty McFly mène une existence anonyme auprès de sa petite amie Jennifer, seulement troublée par sa famille en crise et un proviseur qui serait ravi de l'expulser du lycée.
Ami de l'excentrique professeur Emmett Brown, il l'accompagne un soir tester sa nouvelle expérience : le voyage dans le temps via une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal : des trafiquants d'armes débarquent et assassinent le scientifique.
Marty se réfugie dans la voiture et se retrouve transporté en 1955. Là, il empêche malgré lui la rencontre de ses parents, et doit tout faire pour les remettre ensemble, sous peine de ne pouvoir exister...